Une entreprise d’ici !

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Le bébé de Greg Desjardins et de Pierre-Nicolas Lessard, Plenty Humanwear, a beaucoup grandi depuis sa création, il y a 10 ans. Planchiste professionnel, Desjardins, résident de Lac-Beauport, a puisé dans ses expériences pour se lancer en affaire.

Début
« Je suis allé à l’école de la vie. Lorsque j’étais planchiste, je représentais certaines compagnies et j’ai ensuite voulu créer mes propres produits, a mentionné l’homme de 32 ans.
«Pour y arriver, j’ai assisté, entre autres, à plusieurs réunions de vente. En plus, ma mère étant patronniste et ayant toujours œuvré dans le monde des vêtements m’a inspiré. On veut que les gens portent nos vêtements de la ville à la nature et de la nature à la campagne. »
En plus d’être associée à bon nombre de sportifs et artistes de la région, Plenty Humanwear compte parmi ses ambassadeurs le comédien Marc-André Grondin et le planchiste Philippe Jacques.
Une des fiertés de Plenty Humanwear est de créer ses vêtements au Québec. «Depuis le début, contrairement à nos compétiteurs, nos produits sont fabriqués en Beauce et à Montréal. Sans compter que la maison mère se situe à Québec », insiste-t-il.

Café Noisette
Si les produits Plenty Humanwear sont distribués à travers le Canada, dont dans les magasins Simons, Empire et Séraphin ainsi qu’en Europe, Greg Desjardins vient tout juste d’ajouter le Café Noisette, à Lac-Beauport, comme point de vente.
«Au début, nos vêtements y étaient seulement en consigne. Les ventes ont toutefois pris de l’ampleur. Nos vêtements sont inspirés des modes de Pierre-Nicolas et moi. C’est-à-dire qu’ils sont pensés pour être autant urbains que banlieusards.
«À Lac-Beauport, beaucoup de gens se retrouvent dans nos produits. Depuis que nous sommes arrivés au Café Noisette, nous connaissons un énorme succès.»
Il est aussi possible de se procurer les produits Plenty Humanwear en ligne.

Projets
Greg Desjardins et Pierre-Nicolas Lessard ont des projets plein la tête pour Plenty Humanwear. Leur compagnie s’est d’ailleurs implantée récemment sur le Vieux Continent.
«Nous venons de semer des graines en Europe (en France, en Allemagne et en Autriche) et nous voulons y faire notre chemin tranquillement. Au Canada, nous aimerions avoir une meilleure présence dans l’Ouest et, à court terme, améliorer la qualité de nos produits.»
Une association avec une multinationale comme Billabong n’est pas exclue.
«Une des avenues qu’on entrevoit est de se faire acheter par une plus grande compagnie. Nous sommes conscients que, pour avancer, ça prend des alliés.»

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