Les Perséïdes 2016
Pour sa septième année consécutive, Cantons Culture organisait, le 13 août dernier, une soirée inspirante pour souligner les Perséïdes. Cette pluie d’étoiles filantes était la raison qui
a rassemblé conteurs et musiciens pour livrer des histoires aux spectateurs présents.
Une centaine de personnes se sont déplacées au 10e kilomètre du Parc national de la Jacques-Cartier dans l’espoir d’apercevoir les étoiles et de se faire bercer par les histoires, romancées mais vraies, recueillies par l’auteure Anne-Marie Olivier. Cette dernière a retouché légèrement les anecdotes afin qu’elles se prêtent mieux au spectacle. « On a lu une dizaine d’histoires et on en avait reçu une quinzaine. Il y en a qu’on n’a pas gardées parce qu’on avait plus de difficulté à les adapter », affirme la directrice de Cantons Culture, Julie Marie Bourgeois. Cette année, ce sont les acteurs Eliot Laprise, Maryse Lapierre et Frédéric Dubois qui avaient pour but de donner vie aux histoires. Celles-ci racontaient autant une mésaventure de pêche qu’une randonnée en forêt en quête de champignons, sans oublier l’attaque de la chauve-souris en bobettes. Le public comptait d’ailleurs quelques personnes ayant fourni des anecdotes. « Un monsieur est venu me voir et il m’a remercié d’avoir respecté ce qui s’était vraiment passé. De ne pas avoir trafiqué l’histoire. Ça fait chaud au cœur d’entendre et de savoir ça », raconte Eliot Laprise. « C’est agréable de savoir que les gens qui nous fournissent les histoires apprécient vraiment de les entendre raconter par d’autres », ajoute-t-il. Encore cette année, c’est le musicien Mériol Lehmann qui se chargeait de l’accompagnement musical. Ainsi, à l’aide de sa guitare, il créait les atmosphères parfaites pour plonger les spectateurs dans les récits.
Météo difficile
Malheureusement, mère Nature n’a encore une fois pas voulu coopérer avec les spectateurs et la pluie a forcé à déplacer tout le monde à l’intérieur. « Il ne fait pas beau chaque année », avoue Mme Bourgeois. « On a vu des étoiles filantes seulement à la première édition », se rappelle-t-elle. Malgré la météo peu clémente, le public ne voulait pas entrer, préférant la compagnie d’un lac et d’un feu de foyer. « On a commencé à la pluie et si cela n’avait pas été de notre équipement, on aurait certainement continué sous la pluie un bout de temps », précise-t-elle. L’ambiance extérieure créée pour l’événement joue beaucoup sur l’expérience. « Autour d’un feu, l’été, on se raconte des histoires, des anecdotes. Il y a quelque chose d’amusant de le faire avec des gens qu’on ne connaît pas » avoue le comédien Eliot Laprise. Mme Lapierre était d’un avis similaire. « Dehors avec le feu, tout le monde est content et ça nous ramène à la base de ce que c’est de raconter une histoire », explique-t-elle.