L’Écho présentait en 2017 la situation d’une jeune famille de Lac-Beauport confrontée à un problème de contamination fongique rare dans leur maison, la mérule pleureuse. Plus d’un an plus tard, Dominique Rainville et Mickael Paris poursuivent leur croisade pour faire reconnaître cette problématique affectant la résidence de plusieurs Québécois, tout en menant de front le projet de reconstruction de leur maison.
« Cela a été un long chemin de croix pour faire reconnaître notre préjudice. Notre histoire a servi à faire parler de la mérule à l’échelle de la province », explique Mickael Paris. Le gouvernement du Québec a d’ailleurs récemment annoncé l’octroi d’un montant de cinq millions de dollars destiné à venir en aide aux sinistrés de la mérule pleureuse. Le couple se réjouit de cette bonne nouvelle, bien que les dates du versement de l’aide ne soient pas encore confirmées. « Les gens qui font face à cette problématique ont encore de la difficulté à en parler et plusieurs personnes s’improvisent décontaminateurs, sans offrir de garantie de résultat », témoigne M. Paris. Il ajoute tout de même qu’une « nouvelle ère » approche, avec la mise en place de recherches concernant la mérule pleureuse et ses effets sur la santé des gens.
Puisque leur maison ne peut être sauvée, le couple prévoit la démolition complète et la reconstruction imminente de celle-ci. Mme Rainville et M. Paris affirment «regarder en avant». Nouvellement parents de la petite Luna, «le rayon de soleil de la famille», Dominique et Mickael sont présentement à la recherche de partenaires souhaitant contribuer à la reconstruction de leur maison. Après toute cette mésaventure, ils souhaitent que ce nouveau domicile atteigne la certification environnementale LEED.