Lorsque François L’Heureux est devenu entraîneur du club de taekwondo de Lac-Beauport, à l’âge de dix-huit ans, en 1991, son équipe ne comptait que sept athlètes. Un quart de siècle plus tard, l’étonnant groupe de Lac-Beauport, composé de 80 membres actifs, rayonne régulièrement sur la scène provinciale, nationale et internationale.
« Le dépassement de soi, la persévérance, le courage et le contrôle sont toutes des valeurs appartenant au crédo de notre sport », explique M. L’Heureux. L’entraîneur précise que « l’augmentation des performances par l’effort » est un apprentissage de la vie prôné dans la pratique du taekwondo. « Nous parlons beaucoup aux jeunes pour en faire des citoyens exemplaires », ajoute avec passion François L’Heureux.
Ces notions ont profité à plusieurs sportifs d’ici puisque, depuis 2002, une quinzaine de champions canadiens juniors sont issus de Lac-Beauport. Les performances étincelantes de Charlotte Brown sur la scène internationale en sont un exemple probant.
L’entraîneur L’Heureux affirme que même si le Club s’adresse aux gens de Lac-Beauport, d’autres sportifs de l’extérieur choisissent de venir s’y entraîner, dans le cadre de programmes spécifiques.
Bien qu’il soit reconnu pour son volet compétitif, le club de Lac-Beauport laisse optionnel la participation aux compétitions. « L’important c’est que nos athlètes aient du plaisir, que ce soit dans le cadre d’une remise en forme ou pour la participation aux compétitions. »
Installations
Les membres du club de taekwondo s’entraînent actuellement dans les locaux de la nouvelle école Montagnac. L’entraîneur se réjouit de l’acquisition d’une nouvelle surface de combat par la Municipalité.
« L’équipement fait toute la différence. Avant que nous ayons cette surface de combat, l’équipe s’entraînait sur le sol rigide des gymnases. C’était dangereux lors des chutes au sol », explique François L’Heureux. Il ajoute que le nouveau lieu offre la commodité d’entreposer tout l’équipement dont dispose l’équipe.
D’athlète à entraîneur
Charles-David Bédard-Desîlets s’adonne à la pratique du taekwondo depuis l’âge de cinq ans. Après avoir compétitionné pendant plusieurs années, l’athlète partage maintenant ses connaissances du sport avec les plus jeunes.
« Mes motivations ont évolué avec les années. Étant plus jeune, j’étais très attiré par l’aspect compétitif. Je me rappelle encore de toute la confiance et de l’estime de moi que m’a inculqué le taekwondo. Ce sport m’a aussi beaucoup aidé à gérer mon stress lors des exposés oraux à l’école », explique ce détenteur d’une ceinture noire.
La philosophie de l’athlète est claire : « Je veux transmettre le mieux que possible ma passion, tout en essayant d’être un modèle pour ces jeunes. Je viens aussi pour me changer les idées après une grosse journée au bureau! », confie, souriant, l’entraîneur.
Ce dernier est d’avis que l’assiduité est un facteur important de réussite pour les néophytes du taekwondo. « Ceux qui viennent s’entraîner deux fois par semaine voient une progression impressionnante à la fin de la session », affirme-il.