L’univers artistique de l’artiste peintre Luce Tremblay sera exposé jusqu’au 15 octobre, à la bibliothèque L’Écrin de Lac-Beauport.
Une trentaine de toiles conçues avec de la peinture acrylique, à l’huile et du pastel dresseront un portrait accrocheur du cheminement artistique coloré de Luce Tremblay, alias VERRO, résidente de Lac-Beauport depuis les 35 dernières années.
Lorsqu’elle était enfant, Mme Tremblay avait l’habitude de dessiner le portrait de ses amis, à la demande de ces derniers. Elle percevait alors l’éventualité de devenir artiste peintre comme étant « un rêve hors de sa portée ». À l’âge adulte, elle a commencé à suivre plusieurs cours, afin de peaufiner son art. Elle a notamment bénéficié de l’enseignement de la Maison Jaune et de l’Académie Sylvia Araya.
Luce Tremblay a aussi pratiqué ses aptitudes en peinture grâce aux modèles humains nus de l’Université Laval. « J’aime beaucoup observer les expressions sur le visage des gens et les détails que l’on y retrouve », ajoute Mme Tremblay.
Bien qu’elle ait accompli une carrière bien remplie au sein d’institutions financières, elle n’a jamais délaissé son hobby pour le dessin et la peinture. De nos jours, elle transmet même sa passion à ses petits-enfants, lorsque ceux-ci viennent lui rendre visite. Elle se dit d’ailleurs « très fière » du progrès de ces jeunes talents.
Au fil des ans, Mme Tremblay a exposé à plusieurs endroits dont la galerie d’art Magella-Paradis, située au Trait-Carré de Charlesbourg, la Caisse populaire Desjardins des Saules, l’école Montagnac et aux Sentiers du Moulin. L’artiste d’expérience explique que les visiteurs de l’exposition à la bibliothèque de l’Écrin, à Lac-Beauport, découvriront des œuvres mettant l’accent sur « le mouvement, la couleur et la chaleur ». Des paysages et des personnages y seront mis à l’honneur.
Approche artistique
Quels conseils Luce Tremblay peut-elle donner aux jeunes gens désireux d’exposer un jour leurs toiles? « Il faut qu’ils osent faire ce qui leur plait réellement et croire que c’est possible. Il ne faut pas qu’ils se mettent de barrière », affirme-t-elle avec conviction.
Dans son processus créatif, Mme Tremblay prend parfois une pause de quelques heures afin de prendre du recul face à une création. Elle peut ensuite y replonger en comprenant mieux les détails à y ajouter. Lorsqu’une œuvre est terminée, elle n’y retouche cependant jamais plus. « Comme pour la musique, ça ne peut pas plaire à tout le monde. Tu fais de ton mieux, mais il faut savoir s’arrêter pour éviter de gâcher une toile », témoigne Luce Tremblay. « Le plaisir doit toujours être au centre de la démarche sinon, ça deviendrait comme un travail. Je peins parce que j’aime ça. Même si je n’exposais plus, ça ne m’arrêterait jamais de peindre » conclut, radieuse, Luce Tremblay.