L’aménagement paysager au fil des années !

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Candide Villeneuve a débuté ses activités en 1956

En 1956, Candide Villeneuve effectuait ses premiers aménagements paysagers dans la région.
Les services offerts ont beaucoup évolué au cours des 60 dernières années, mais son entreprise demeure encore aujourd’hui une histoire de famille !  Place aux évènements marquants et aux trois générations à la tête de Candide Villeneuve Paysagiste ! 

Avant même que Candide Villeneuve effectue ses premiers aménagements paysagers, son père Rosaire Villeneuve était aussi impliqué dans le domaine. Selon son petit-fils et propriétaire actuel de l’entreprise, Daniel Villeneuve, ils prélevaient de la pelouse avec comme seul outil une pelle carrée, selon la méthode du Lac-Saint-Jean. « Ceux qui faisaient poser du gazon en rouleaux étaient surtout les médecins parce que c’était dispendieux à l’époque », ajoute-t-il. Vers la fin des années 40 et au début des années 50, ils utilisaient un mouton pour tondre le gazon avant de le prélever. Ils plantaient un piquet en plein milieu et le mouton tondait la pelouse en forme de cercle de façon égale, et était disposé à un endroit différent à chaque jour. « À l’époque, mon grand-père avait des divergences d’opinions d’affaires avec mon père, alors il est parti seul à son compte. » C’est donc en 1956 que Candide Villeneuve lançait son entreprise d’aménagement paysager; il faisait l’installation de terreaux, de gazon, de végétaux et de dalles de béton. « À ses tout débuts, les équipements étaient modestes, donc ils chargeaient les terreaux dans les petits camions à la main, directement dans les champs. » Un peu plus tard, les équipements motorisés sont venus en support pour faire le prélèvement de gazon ainsi que pour le chargement de matériaux en vrac.

Débuter à petite échelle
Candide Villeneuve privilégiait les petites équipes, il avait toujours un ou deux travailleurs avec lui, mais jamais plus. Son épouse Georgette Durand l’appuyait dans le cadre de ses fonctions; elle a même été la première secrétaire de l’entreprise. Vers l’âge de 12 ans, Daniel roulait la pelouse avec ses frères et ses amis pendant l’été pour donner un coup de pouce à son père. « À l’époque, il faut dire aussi qu’ils commençaient l’aménagement paysager vers la mi-mai, puis en septembre, c’était rendu relativement tranquille. » Pour combler ses besoins pendant les autres saisons, Candide faisait du transport de bois, ou fabriquait des tuyaux et dalles de béton. Sa première clientèle était surtout située à Sainte-Foy et Sillery et ensuite, il suivait les développements. Quand la machinerie est apparue, vers la fin des années 50 et au début des années 60, l’entrepreneur se démarquait de la compétition en faisant l’acquisition des nouveautés. « C’est lui qui a acheté la première machine qui coupait de la pelouse provenant des États-Unis. La première brouette mécanique vendue dans la ville de Québec, c’est lui qui l’a achetée. On était dans les premières compagnies qui avaient des loaders articulés pour faire de l’aménagement paysager résidentiel. Donc, au niveau de la machinerie, il se tenait [toujours]à l’affût !  », indique son fils.

 

Le fondateur de Candide Villeneuve Paysagiste à ses débuts. Photo : courtoisie

Le fondateur de Candide Villeneuve Paysagiste à ses débuts. Photo : courtoisie

Georgette Durand, épouse de Candide Villeneuve, qui participait à la réussite de l’entreprise. Photo : courtoisie

Georgette Durand, épouse de Candide Villeneuve, qui participait à la réussite de l’entreprise. Photo : courtoisie

Reconnaissance du milieu
Selon Daniel Villeneuve, son père Candide a toujours livré un travail de qualité qui a su faire sa renommée. « Quand moi j’ai repris la business, ça ne me gênait pas de garder le nom », précise-t-il, ajoutant qu’il a la même philosophie que son père à cet égard. « Cela a été une qualité d’avoir le nom Candide, c’est un nom que tu entends une fois dans ta vie et tu t’en souviens. » C’est pourquoi les premiers clients ont même référé l’entreprise à leurs enfants, ce qui a permis à l’entreprise de continuer dans sa lancée alors que le milieu de la construction était au ralenti dans les années 80. Les affaires allaient très bien, mais elles ont pris encore plus d’ampleur lorsque Daniel Villeneuve a commencé à prendre la relève. « Je voulais revenir dans l’entreprise pour faire de l’aménagement paysager une spécialité, parce que mon père avait délaissé ça pour faire seulement que de la vente au détail de produits en vrac et de gazon. » Depuis son implication active au sein de l’entreprise, Candide Villeneuve Paysagiste a remporté de nombreux prix, dont 2 décernés par le public. Ces derniers comptent beaucoup aux yeux de Daniel puisque normalement, le travail est évalué par leurs pairs. « C’est un plus large éventail, ce sont des coups de cœur. Ils aiment ou n’aiment pas, ils ne voient pas de plan, ils ne savent pas le nom de l’entreprise », indique-t-il. L’entreprise est également membre de l’Association des paysagistes professionnels du Québec (APPQ) depuis 1993 « pour s’instruire, se regrouper, ouvrir son réseau. […] Cela donne des contacts pour savoir comment ça va au niveau des ventes partout au Québec. » Puisqu’elle est membre de l’APPQ et qu’elle répond aux normes de l’industrie, l’entreprise est également recommandée par CAA Québec-Habitation. Au cours des dernières années, l’entreprise s’est fait beaucoup connaître par le bouche à oreille, mais effectue aussi beaucoup de placements publicitaires dans les publications ou sur le Web.

Changements de rôles
Au fil du temps, Candide Villeneuve et son fils Daniel ont inversé les rôles. Ce dernier est devenu propriétaire de 30 % des parts en 1984 et quelques années plus tard, il reprenait complètement les rênes de la gestion de l’entreprise, jusqu’à la diriger et devenir le seul actionnaire. Candide est resté actif à l’emploi jusqu’à l’âge de 64 ans. Aujourd’hui âgé de 81 ans, on le voit toujours dans les parages de l’entreprise qu’il a fondée. Pour sa part, Daniel Villeneuve se dit plus à l’aise comme patron que comme employé. « J’ai été chanceux d’avoir un père compréhensif; il a su laisser sa place de façon progressive afin que le transfert de direction s’effectue en douceur. » Aujourd’hui, il vit une situation semblable avec sa fille Julie, à qui il donne de plus en plus de responsabilités depuis deux ans. Le propriétaire se dit très fier d’avoir de la relève familiale. Cela lui permet d’avoir en préparation pour la retraite une sucrerie de type familiale, à Lac-Beauport. Un projet bien mérité après de nombreuses années d’investissement !  « Cela ne se dit pas comment j’ai pu travailler dans cette entreprise-là, mon père a travaillé énormément aussi. On est des gros travaillants. On aime ce qu’on fait, on ne part pas travailler, on part s’amuser le matin !  »

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À propos de l’auteur

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Amélie est titulaire d'un baccalauréat en communication publique décerné par l'Université Laval. Elle a complété ses études avec le profil international en étudiant une session à Sydney, en Australie. Par la suite, la réalisation de huit contrats enrichissants dans des organisations publiques et privées lui ont permis de découvrir une passion oubliée pour la rédaction. Elle collabore avec les Éditions Platine depuis trois ans, incluant deux à titre de journaliste en chef, ce qui lui permet de faire rayonner la communauté de Lac-Beauport, de Stoneham et des environs.

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